Comment peut-on encore être communiste aujourd’hui ? (2)

Comment peut-on encore être communiste aujourd’hui ? (2)

Une carte plus qu’évocatrice dont la plupart d’entre-vous en connaissent les grandes lignes mais pas les détails, notamment pour ce qui concernent ceux, l’URSS notamment, qui s’est retrouvée sans le faire exprès dans le camp des vainqueurs à la suite de la dénonciation unilatérale du Pacte germano-soviétique par Adolf.

1^ère partie : de la signature de ce Pacte (23/8/1939) à sa dénonciation (22/6/1941) puis de sa dénonciation au retrait des allemands (1944)

A) Allemands :

1. Allemands fuyants l’URSS malgré la signature du Pacte ou expulsés ou rapatriés : 744.000 dont :
   1. 350.000 d’Ukraine
   2. 136.000 de Pologne occupée par l’URSS
   3. 33.000 de Pologne occupée par l’Allemagne (et oui, de peur de représailles des polonais malgré la présence de la Wehrmacht)
   4. 96.000 de Bukovine (Roumanie) occupée par l’URSS
   5. 93.000 de Bessarabie (Roumanie) occupée par l’URSS
2. Allemands fuyants les pays baltes après leur annexion par l’URSS :
   1. 51.000 de Lithuanie
   2. 40.000 de Lettonie
   3. 38.000 d’Estonie
3. Allemands déportés au Goulag (suite à la dénonciation du Pacte) :
   1. 61.000 d’Ukraine
   2. 100.000 des rives de la Mer Noire
   3. 400.000 de la Volga

B)   Polonais :

1. 2.000.000 déportés au Goulag de la partie annexée par l’URSS
2. Se rajoute a ce chiffre les prisonniers exécutés à Katyn (15.000).

C) Russes et ukrainiens :

1.2.000.000 envoyés coloniser les nouveaux territoires annexés par l’URSS

2.plus 400.000 en Carélie prise aux finlandais.

3.Ces chiffres ne comprennent pas les déportés soviétiques au Goulag pendant cette période.

D) Finlandais : 465.000 fuyants ou expulsés après la guerre d’hiver (1939-40)

E)   Autres déportés au Goulag

1. 46.000 Finnois
2. 60.000 Estoniens
3. 60.000 Lettons
4. 80.000 Lithuaniens
5. 56.000 Ruthènes plus des Russes Blancs qui avaient pourtant échappés à la Guerre Civile.
6. 62.000 Roumains

Des chiffres extraordinairement importants mais qui restent sommes toutes inférieurs à ceux causés par Adolf. Tel ne sera pas le cas à partir de 1944, et dans des proportions ô combien supérieures à ce qu’Adolf avait fait. Mais ce sera le fait d’un des vainqueurs et quasiment accepté par les autres vainqueurs à Yalta. Par conséquent, on n’en parlera évidemment pas au procès de Nuremberg au moment même ou ces crimes se produisaient.

2^ème partie : du retrait des allemands (1944) à la mort de Staline (1953)

A) Allemands :

1. Expulsés ou fuyants l’Ancienne Pologne :
   1. 2.500.000 du Corridor
   2. 400.000 de Danzig
   3. Expulsés ou fuyants les territoires allemands annexés par la Pologne :
      1. 4.500.000 de Silésie
      2. 1.750.000 de Poméranie
      3. 640.000 de Posnanie
      4. 2.000.000 de Prusse annexée pour moitié par l’URSS.
      5. Expulsés des Sudètes ou fuyants la Tchécoslovaquie : 3.500.000
      6. Expulsés ou fuyants la Hongrie : 200.000
      7. Expulsés ou fuyants le Banat : 250.000
      8. Expulsés ou fuyants la Roumanie : 50.000
      9. Ces chiffres ne comptent évidemment pas les millions de viols et de meurtres de civils pour « encourager » ces fuites.

B)   Polonais : 1.500.000 expulsés des territoires réannexés par l’URSS. Pas trop mal lotis, après avoir subis eux-aussi viols meurtres et pillages, ils iront rejoindre les 3.200.000 envoyés occuper les vides laissés par les allemands.

C)   Baltes :

1. Expulsés ou fuyants le retour des russes :
   1. 100.000 d’Estonie
   2. 100.000 de Lettonie
   3. 100.000 de Lithuanie
   4. Déportés au Goulag (parmi lesquels, les « frères de la forêt », maquisards qui résisteront jusqu’en 1955, encouragés puis abandonnés par la CIA, comme d’habitude) :
      1. 75.000 estoniens
      2. 150.000 lettons
      3. 84.000 lithuaniens

D)   Soviétiques :

1. « Colons », pas tous volontaires, loin s’en faut :
   1. 300.000 vers les pays baltes
   2. 500.000 vers la Prusse
   3. 1.500.000 vers la partie de la Pologne réannexée
   4. Déportés au Goulag : 1.800.000 ukrainiens et autres populations accusées de « collaboration » avec les allemands
   5. Rapatriés : 18.000 de Pologne
   6. Se rajoute à cela les prisonniers de guerre qui ont survécus aux camps allemands et qui iront peupler le Goulag pour… « trahison ».
   7. Ceux qui se sont engagés dans l’armée allemande pour ne pas mourir de faim dans les camps de prisonniers et gentiment remis par les autres alliés aux russes, seront purement et simplement fusillés à la descente du train dès la frontière franchie. Ne parlons même pas de ceux qui se sont engagés dans la SS.
   8. Ne comprends pas les déportations au Goulag de civils qui reprennent leur cours comme avant-guerre.

E)   Pays satellites : poursuite de transferts de population, souvent les même que ceux de la période précédente (carte de gauche), mais dans l’autre sens.

1. Hongrois :

                                            a.    100.000 virés de Tchécoslovaquie

                                            b.    40.000 virés de Yougoslavie

1. Slovaques :

                                            a.    100.000 virés de Hongrie

                                            b.    118.000 virés de Ruthénie annexée par L’URSS

1. Yougoslaves :

                                            a.    40.000 serbes virés de Hongrie

                                            b.    150.000 « Tchetniks » et « Oustachis » déportés au Goulag titiste

1. Italiens : 140.000 virés de Trieste et d’Istrie

1. Grecs : 90.000 virés de Bulgarie

1. Turcs : 100.000 virés de Bulgarie

1. Goulag roumain : 120.000

1. Goulag bulgare : 50.000

1. Non compris car en dehors de cette carte, les « déplacements » de population en Asie centrale et Sibérie soviétique

1. Juifs fuyant l’URSS et ses satellites vers Israël, souvent survivants des camps nazis :

                                            a.    161.000 de Roumanie

                                            b.    119.000 de Pologne

                                            c.    37.000 de Bulgarie

                                            d.    22.000 de Tchécoslovaquie

                                            e.    17.000 de Hongrie

                                             f.    Très peu d’URSS puisque déportés vers l’ « Etat Juif du Birobidjan » en Sibérie orientale.

Sur cette 2^ème carte, c’est la quasi totalité des crimes qui sont imputables aux communistes et dont les chiffres dépassent ceux de la 1^ère tout compris (nazis + communistes).