Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La vie serait belle s'il n'y avait pas l'Etat pour nous la gâcher
7 juin 2013

Emile Pouget

Livre du mois (46)

 

62009231

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Pouget

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_P%C3%A8re_Peinard

 

Père peinard

 

Morceau choisi (ça date du 18/7/1897 et c’est toujours aussi vrai) :

 

« C’est les socialos à la manque qui accoucheront du miracle !

Ecoutez-les : les mots ont changés, mais foutre, grattez l’écorce des palabres et, au-dessous, vous dégotterez la substance léthargique et vénéneuse que, de tous temps, ont utilisé les prêtres et les gouvernants de tout poil.

Inutile que le populo se décarcasse pour agir : il n’a qu’à porter ses nouveaux amis au pouvoir et, sans qu’il ait à remuer le petit doigts, ils le conduiront aux pâturages du bonheur.

Y a un cheveu !... d’ici que ça vienne, les birbes s’emplissent la panse aux frais des sempiternels dupés qui, eux – toujours roulés – continuent à se brosser le ventre. »

 

Page 52

 

Ça vous rappelle rien, tas d’abrutis ?

 

Il est un fait que vous n’apprendrez jamais rien, vous êtes des cons, indécrottables ; vous vous faites entuber et vous en redemander encore. Jamais rassasiés, votre anus distendu à l’extrême, vous trouvez encore le moyen de ne toujours pas vouloir comprendre.

La preuve en est : vous n’êtes toujours pas encore en train de rédiger votre demande d’adhésion à PàG.

 

Et attendez, tas d’emplumés, écoutez ce que rajoute Emile Pouget : « Comment, les politicards socialos qui, presque tous, sont des renégats de la révolution opérée par le peuple et qui, précédemment, avait affirmé et démontré que le populo doit faire ses affaires lui-même et ne compter sur personne, sont-ils parvenus à embistrouiller à leur tour le pauvre monde ?

Ça ne leur a pas été cotonneux !

Ila étaient à l’affût d’une occase quand se présenta la succession du boulangisme en déconfiture – et ils ne ratèrent pas le coche !

Lorsque le populo – désorienté par l’évanouissement de ses espoirs s’effondrant avec Boulanger* - ne savait de quel côté virer, les socialos politiciens lui jetèrent leur hameçon – et il y mordit ! »

 

Enfin, une conclusion dont vous devriez tirer leçon et sortir, enfin, de votre connerie :

 

« N’y avait-il donc personne pour foutre des bâtons dans les roues à ces ambitieux en graine et pour crier casse-cou au populo ?

Et si, nom de dieu ! Y avait une trifouillée de bons fieux, décrassés de toute superstition étatiste et religieuse et sachant qu’en dehors du nerf, de l’initiative et de l’action populaire, y a que pièges et déceptions.

Les bougres se sont démanchés tant et plus ! Ils ont fait un fouan de cinq cents diables – et leur activité n’a pas été dépensée en pure perte.

S’ils n’ont pas fait mieux, ce n’est pas faute de volonté - mais manque de moyens !

En outre, si les résultats de leurs efforts n’ont pas été plus marquants, c’est parce que l’illusion, maquillée de mensonge, que les nouveaux politicards font miroiter aux yeux du populo est plus alléchante que la vérité tout à poil !

Mais foutre, qui vivra verra ! »

 

Optimiste et en plus il vous trouve des excuses. Si seulement, on avait des commentaires plus nombreux, des adhésions plus nombreuses ; je dirais comme lui : on ferra mieux la prochaine fois.

Hors, je constate que notre situation est pire qu’en 2007 lors de l’ouverture de l’ancien Blog. Je trouve que vous être de plus en plus cons, que plus on avance dans le temps, plus on recule.

Et, foutre ; vous êtes, au vu du nombre de ses adhérents comparé au notre, à n’en pas douter salement plus cons qu’en 1897.

 

En tout cas, après cet article et après avoir lu ce livre ; je ne veux plus jamais lire des commentaires du type : « J’adhère à vos combats, mais le langage qui est le vôtre ne m’incite en aucun cas à vous rejoindre ».

La première partie de la phrase étant d’ailleurs pur mensonge et hypocrisie dont la 2ème partie en devient le prétexte tout trouvé. Et s’il n’y avait pas eu ce prétexte, il en aurait été trouvé un autre. Surtout lorsque l’on sait que ce discours n’est dû justement qu’à votre absence d’engagement. Engagez-vous et je n’aurais plus à vous traiter de lâches.

Sait-on que la majorité des rares commentaires que nous recevons est négatif ? Tout le contraire de ceux reçus par Pouget en 1897 !

Oui, vous êtes salement plus cons. Et cons à un point jamais atteint dans l’Histoire, j’en ai bien peur.

 

 

 

*On ne peut qu’être frappé par la comparaison à faire entre le Gal Boulanger et Nicolas Sarközy, que ce soit dans leurs discours et l’ampleur des espoirs suscités avant leurs prises du pouvoir – que de l’ampleur de même intensité, mais en sens inverse, des déceptions bien peu de temps après.

Mais la comparaison ne s’arrête pas là. On peut la poursuivre dans l’avenir à travers ce qui s’est passé ensuite dans le passé. Les socialos au pouvoir prirent pour ministre de l’Intérieur Clemenceau qui n’hésita pas à faire tirer sur des grévistes. Je ne serais pas surpris que Valls suive la même pente. Prenez note de ce que je viens de dire, on en reparlera.

.

Publicité
Publicité
Commentaires
La vie serait belle s'il n'y avait pas l'Etat pour nous la gâcher
Publicité
La vie serait belle s'il n'y avait pas l'Etat pour nous la gâcher
  • Anarcho-nationaliste, naturiste, athée ou paien, anti-conformiste et politiquement incorrect. Combattre la Gauche d’aujourd’hui avec les idées de la Gauche d’hier ; hippie hier, hippie toujours, bobo jamais ! Pour une nouvelle candidature Coluche !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Visiteurs
Depuis la création 896 858
Derniers commentaires
Newsletter
Archives
Publicité