Les fourmis

Les fourmis

Exposition extrêmement intéressante à visiter.

On a déjà rencontrer ces petites bêtes au début de l’ancien Blog lors d’une expérience d’agriculture biologique sur un… unique arbre et qu’elles se sont mises en tête de faire échouer et que je relate : http://poilagratter.over-blog.net/article-7105616.html

Les fourmis font partie des 4 groupes d’animaux sociaux de masse qui existent sur Terre : les fourmis, les abeilles, les termites et les humains. 3 sont des insectes et 2 d’entre-elles des hyménoptères dont les fourmis.

Les fourmis seraient probablement considérées comme les maîtres du monde par les extra-terrestres débarquant sur Terre si l’Homme n’existait pas.

Les fourmis ont d’ailleurs été ces maîtres du monde pendant un court laps de temps (quelques millions d’années quand même) au début de l’ère Tertiaire lorsque les dinosaures ont disparus.

Les fourmis ont été récupérées politiquement par TOUS les courants politiques existants :

1. Les capitalistes louent leur travail acharné de véritables esclaves volontaires.
2. Les marxistes font de même à la fois pour les mêmes raisons et parce que tout est en propriété collective.
3. Les anarchistes notent l’absence de chefs, l’auto-gestion du travail.
4. Les épicuriens insistent sur le fait que la moitié ne fait rien ou fait semblant de travailler.
5. Les militaristes s’émerveillent devant leur art de la guerre.
6. Les identitaires ont remarqué leur sens de l’appartenance au groupe, à l’ethnie, à la race.

Les fourmis, suivant les spécialisations des races, font de l’élevage, de l’agriculture, sont sédentaires ou nomades, végétariennes ou carnivores ou omnivores, esclavagistes, parasites, invasives, etc… bref, toutes les facettes des races humaines peuvent avoir effectivement  leur contrepartie chez ces petites bêtes.

D’ailleurs, les seules qui n’ont pas été invitées sont les fourmis invasives alors que pourtant c’est elles qui alimentent le plus les questions des visiteurs.

Motif invoqué : elles seraient un danger pour les autres, peuvent s’échapper (elles sont très fortes pour ça) et coloniser Paris où peu sont encore présentes, et sont de toute manière quasi incontrôlable.

Ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Ne vous disais-je pas qu’il y a chez les fourmis des représentantes chez leurs races (le mot n’est bizarrement pas un gros mot pour les animaux) comparables à ce que l’on trouve chez les races humaines ?

http://www.myrmecofourmis.fr/Les-fourmis-invasives-en-France

http://www.alerteanimal.ca/fourmi-de-pharaon.html

http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FR_NEWS&ACTION=D&RCN=30204

http://www.rtc.be/content/view/8623/166/

Quand on étudie les caractéristiques des fourmis dites invasives, ont relèvent notamment ceci :

1. Les femelles ne sortent pas, il y en a plusieurs par nid, la sexualité est interne au nid (pas de vol nuptial et de croisement avec d’autres races) ; cela s’appelle le Harem chez les humains.
2. Une colonie unique et des tas de nids fédérés sur des milliers de kilomètres. Une phéromone de reconnaissance unique et commune… comme une religion de conquête impérialiste chez les humains
3. Le nombre engendré par les femelles invasives surclasse les capacités de la femelle unique des nids des fourmis locales… comme chez nous les familles polygames surclasseront inévitablement les familles monogames.
4. Conséquence de ce nombre, elles trouvent souvent les 1^ères les sources de nourriture que ce même nombre pille littéralement. Les fourmis indigènes meurent de faim bien plus que des guerres par cette concurrence déloyale. En France, de plus en plus d’indigènes se retrouvent au chômage et n’ont pas travail pour les mêmes raisons.
5. Le logement devient un problème pour les races indigènes. La reine atterrit à l’issue du vol nuptial de plus en plus en territoire occupé et ne peut fonder son nid. Par contre, la race invasive étend lentement mais sûrement son territoire en s’installant dans les nids indigènes voisins du sien et abandonnés sans jamais rien construire. Ça vous rappelle rien non plus ?

Et on pourrait multiplier les comparatifs.

On comprend mieux pourquoi les « invasives » n’ont pas été invitées… mais on a du mal à comprendre pourquoi on ne fait pas de même chez les humains. Il est vrai que lorsqu’une race de fourmis invasives s’est installée dans une région du globe, c’est terminé ; il est devenu impossible de l’en déloger. La seule solution serait de mobiliser l’ensemble des fourmis indigènes contre elle ; mais on ne sait pas comment faire et elles ne savent pas non plus étant en concurrence et souvent en guerre entre-elles… comme les français aussi !