Ukraine (3) La Crimée et l’invasion russe

Ukraine (3) La Crimée et l’invasion russe.

Seuls ces imbéciles de journalistes n’avaient pas remarqué la dernière génération de véhicules blindés transport de troupe issue du BTR 60 (http://en.wikipedia.org/wiki/BTR-80) qui comme son numéro l’indique date de 1959. Ce véhicule équipe les divisions l’infanterie russes mais en priorité, les derniers modèles sont toujours fournis à l’infanterie de Marine dont des unités sont stationnées à… Sébastopol en Crimée.

Ce véhicule est conçu spécifiquement pour les Marines russes, non dotés de portes à l’arrière comme c’est le cas sur les véhicules de ce type, mais sur le haut pour pouvoir sauté littéralement du véhicule lors d’un débarquement et non vers l’arrière où la hauteur d’eau est plus importante et risque de voir avec la lourdeur de l’équipement le soldat se noyer.

Jusqu’à présent, le blindage était léger pour que le véhicule flotte propulsé par des hélices. Mais les lourdes pertes accusées en Afghanistan et surtout en Tchétchénie ont conduit à revoir le problème d’autant plus que si l’URSS acceptait de lourdes pertes, ce n’est plus le cas maintenant. Sauf qu’en épaississant le blindage, on alourdit le véhicule qui ne flotte plus. Et c’est justement ce qui caractérise le nouveau BTR russe d’où la présence bien visible de schnorkels pour ses traditionnels 2 moteurs latéraux arrières, l’un actionnant les roues de droites, l’autre celles de gauche. L’armée ukrainienne n’a pas de véhicules de cette dernière génération, et donc il devenait franchement débile et inutile (du moins vis-à-vis des services de renseignements occidentaux si ce n’est de cette Presse toujours aussi conne) de masquer les marques de nationalité qui viennent donc d’être rétablie et repeinte sur les conduits de ces fameux schnorkels justement.

http://www.itele.fr/monde/video/crimee-une-escalade-extremement-inquietante-74245

La Presse a cependant noté l’équipement de la dernière génération de Kalachnikov série AK 10x (http://fr.wikipedia.org/wiki/AK-10x), l’Ukraine n’étant encore dotée que de l’AK-74 en 5.45 de la fin de l’URSS… mais n’a évidemment pas été foutue d’en tirer les conclusions, se contentant de maintenir le fait que ce serait des milices pro-russes criméennes.

A part ça, ces cons de journalistes peuvent mettre nos communiqués de Presse en spam. Bande de cons et de collabos !

Et vous chers lecteurs, appliquer l’OBEY de boycott à notre encontre, car il est un fait que l’audience continue à baisser (en France, car les traductions de Mme Poirot battent des records). Vous préférez Hans Cany qui ne dit rien sur les NA en Ukraine, ne voit même pas les flics infiltrés chez les Black Blocs ni le fait que ce sont des bourgeois, alors allez chez lui et bon débarras. Les cons (du moins ceux qui veulent le rester, on accepte ceux qui veulent ouvrir les yeux) et les collabos ne sont pas les bienvenus ici.

Même discours que pour les pisseuses !

Quand on voit ce que les ukrainiennes sont capables de faire, qu’elles doivent même venir en France pour expliquer ce que doit être le féminisme (même si il y a pas mal d’ « erreurs » (on dira ça comme ça) c’est l’intention qui compte) et que les françaises, non seulement ne sont même pas capables de montrer leurs aisselles non épilées, mais en plus doivent mentir pour faire croire qu’elles ne se soumettent pas au halal épilatoire ; on croit rêver ! Pauvre France !

Pour en revenir à l’Ukraine, rappelons que la Crimée n’est ukrainienne que depuis 1954 où le nouveau chef de l’URSS, Khrouchtchev, ukrainien, en fit don à son pays natal en dédommagement des ravages subis par la guerre et du génocide stalinien de 1931-36. Ce pays n’a reçu depuis qu’une petite population ukrainienne mal considérée par les souchiens russes installés là depuis le Prince Potemkine. Car c’est ce général (et amant) de la grande Catherine II qui libéra le pays des Ottomans (et c’est pour cette raison que le plus puissant cuirassé de la flotte de la Mer Noire portait son nom en 1905) et instaura la colonisation russe… et allemande. Les turcs partis, il ne resta que les Tatars qui se lièrent face aux russes, et pour leur malheur, aux allemands ; ce que Staline leur fera chèrement payer.

Quelle suite va-t-il y avoir ? Je ne pense pas à une guerre que l’Ukraine n’a pas les moyens de faire. L’Europe et les USA n’interviendront pas militairement de toute manière et la Russie n’a pas non plus intérêt à une guerre contre une Ukraine qui reste l’un de ses meilleurs clients, en gaz notamment.

On peut donc penser à une annexion de la Crimée par la Russie en échange de la reconnaissance de l’indépendance (enfin) de la l’Ukraine par la Russie. Le discours étrange de Ianoukovitch qui se sent abandonné par Poutine le laisse d’ailleurs entendre. Poutine laisserait même tomber (mais il va falloir négocier sec !) le Donetz contre cela. Le charbon du Krivoï-Rog a d’ailleurs moins d’importance que les ventes de gaz à l’Ukraine qui seront payées par l’argent prêté par l’UE et que la Russie récupérera ainsi.

http://actu.orange.fr/monde/l-ukraine-a-une-enorme-dette-de-gaz-envers-la-russie-le-point_2856146.html

C’est donc le scénario probable vers lequel on se dirige et le Donetz devra se contenter d’une autonomie au lieu d’une indépendance et encore moins d’une annexion à la Russie. Quand à la Ruthénie, place stratégique clef et lien direct entre Pologne et Hongrie (donc l’UE) et Ukraine, il ne faut rien céder du tout.