Grades à la française
Grades à la française
Suite de : http://antiintox.canalblog.com/archives/2017/02/25/34969311.html (nazis, communistes)
http://antiintox.canalblog.com/archives/2017/03/03/35000098.html (russe)
http://antiintox.canalblog.com/archives/2017/08/27/35617958.html (Grande-Bretagne)
http://antiintox.canalblog.com/archives/2017/09/07/35623162.html (Allemagne)
Bien connus du public français - normalement – on va pas trop s’y attarder. On les trouve évidemment aussi sous une forme à peine différente dans nos anciennes colonies et protectorats (Maroc, Cambodge).
Pas de WO (Warrant Officers) véritable dans l’armée française, grades anglo-saxons qui regroupent dans la même catégorie les sous-officiers anciens, expérimentés du plus haut grade de cette catégorie et de jeunes officiers en période probatoire + les sous-officiers en cours de passage au statut d’officier. En France, il y a les sous-officiers supérieurs (adjudants et le grade récent de Major (à ne pas confondre avec la même appellation à l’étranger qui correspond en France à celui de Commandant) qui se veut une sorte de WO à la française ; et les aspirants qui sont intégrés aux officiers subalternes et qui ne bouffent les même rillettes que les précédents au mess). C’est hélas quelque chose hérité de l’Ancien Régime où ne pouvait pas devenir officier des non-nobles. Pas donc de sas, de grade transitoire comme les WO entre sous-officiers et officiers en France !
Auparavant, les képis des généraux étaient différents : 1 ligne (double) de feuilles de chêne pour les généraux de brigade, 2 (dont 1 double) pour les autres, 3 (dont 1 double) pour les maréchaux. Aujourd’hui, c’est 2 (dont 1 double) pour tout le monde, il n’y a plus de maréchaux et on ne sait pas s’il y aura 2 ou 3 lignes pour le prochain.
L’Armée de l’Air a les mêmes grades et appellations que l’Armée de Terre.
La Marine a les mêmes grades aussi à quelques différences chez matelots et sous-officiers (appelés officiers-mariniers dans la Marine) près mais des appellations différentes.
Pas d’Amiral 1 étoile qui aurait pu correspondre au Commodore de la Royal Navy !
La Gendarmerie a les mêmes grades que l’Armée, mais avec le bleu qui remplace le rouge et l’inversion de l’argent et de l’or ! Les appellations sont aussi différentes chez hommes du rang (qui sont des auxiliaires issus du civil) et sous-officiers subalternes qui sont en fait les hommes du rang de la gendarmerie.
Les Pompiers ont exactement les mêmes grades et appellations que l’Armée.
La Poulaille a les mêmes grades que la Gendarmerie, le bleu en moins, et des appellations différentes pour les sous-officiers et hommes du rang.
A partir de l’équivalent Lieutenant-Colonel, on a des grades et appellations particulières et spécifiques qui rappellent étrangement la… SS (voir grades nazis et communistes).
C’est d’ailleurs pour cette raison que contrairement aux numéros précédents, je me suis permis de rajouter cette planche. Ça tombe bien vu qu’on va commémorer mai 68 : CRS = SS !
Bonus, le Maréchal Juin, notre dernier Maréchal (képi 3 lignes (dont 1 double) de feuilles de chênes) disparu en 1967. Rappelons qu’il resta fidèle à Vichy jusqu’à l’invasion de la zone libre en 11/42 (comme De Lattre de Tassigny), ce qui ne l’empêcha pas de jouer un rôle important, en Italie notamment, dans les Armées françaises de la Libération.
Et bien évidemment, avec le fameux bâton de Maréchal !
Nouveau Bonus : à de rares exceptions, on ne trouve ce bâton que pour les Maréchaux français, allemands (Grand-Amiraux (Großadmiral) inclus), italiens et polonais :
Il bastone da feldmaresciallo è un simbolo cerimoniale che consiste in un corto e spesso bastone portato da selezionati militari ai vertici della gerarchia come parte dell'uniforme. Il bastone è diverso dal frustino, anch'esso un accessorio militare, in quanto più grosso di diametro e privo di funzionalità, ovvero non può essere utilizzato come frusta.
https://it.wikipedia.org
L'origine vient de Sparte puis Rome, et du Saint-Empire Romain Germanique aux Etats héritiers. En France, c'est un peu particulier :
En résumé, on s'empare de la chose lorsque Philippe Auguste sépare définitivement le France de l'Empire en 1214 (Bouvines), Louis XIV le réintroduit lorsqu'il se présente aux élections pour être Empereur de cet Empire Romain Germanique, et Napoléon le réintroduit définitivement lorsqu'il... détruit tout aussi définitivement ce Saint Empire !







