Libye (situation début 2016)
Libye (situation début 2016)
Des représentants des deux parlements rivaux libyens ont annoncé, dimanche à Tunis, un accord pour la mise en place d'un gouvernement d'union nationale. "C' est un moment historique que les Libyens attendaient, que les Arabes et que le monde attendait", s'est réjoui Awad Mohamed Abdoul-Sadiq, vice-président du Parlement de Tripoli et cosignataire de l'accord.
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Après que Sarkozy ait bien foutu la merde, la France est aujourd’hui totalement absente de ce qui se passe dans ce pays où pourtant se décide ce qui se passera ensuite au Mali, Burkina et Niger entre-autres où nous sommes engagés.
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Sur les cartes, on constate que les territoires des différents clans correspondent peu ou prou aux territoires ethniques.
Les arabes du nouveau régime au même drapeau du temps du Roi
sont divisés en 2 camps :
Celui du Parlement, capitale Tobrouk soutenu par USA, GB, Egypte, Emirats (2 pays qui ont envoyés des troupes), Jordanie, Algérie, Russie (pour une fois dans le même camp qu’USA, GB), Tchad et Saoudiens.
Celui du Congrès anciennement soutenu par Sarko l’idiot, remplacés par ses potes du Qatar, du Soudan et de la Turquie.
Les rebelles Toubou (également rebelles au Tchad) et dont l'un des leaders, Hissène Habré est en cours de jugement à Dakar ;
tiennent le Fezzan et se sont plus ou moins ralliés à eux.
DAESH
occupe une position centrale au milieu du golfe de Syrte et joue les arbitres, menacent actuellement Misrata au nord-ouest mais attaquent aussi les champs pétroliers au sud-est, à l’opposé.
Ansar-al-Charia, l'autre groupe islamiste rival
ne tient que des enclaves à Benghazi (suffisant cependant pour obliger le gouvernement à s’exiler à Tobrouk), Abadiya et Derna, mais dans ces rangs se trouve le redoutable Mokhtar Belmokhtar (Commander of Al-Mourabitoun) qui vient récemment de se signaler par un attentat en pleine capitale du Burkina, tuant 3 français. Ses principales positions sont au nord-Mali où nos troupes peinent à les vaincre.
Notons que les forces de nos amis Amazigh sont présentes sous 2 formes :
Les Touareg de Ghât près de la frontière algérienne, ce qui explique le soutien de leurs ennemis algériens aux forces du Parlement pour les prendre entre 2 feux. Ils ont pourtant éliminé les brigades islamistes d'Abu Salim.Maintenant, c'est à une autre guerre Est-Ouest que l'on assiste, mais dans le Grand Sud ; entre Touaregs et Toubous. Les 1ers l'emporteraient en ce moment et envahissent le Fezzan et se rapprochent des champs de pétrole.
Et les Berbères le long de la frontière tunisienne. La Tunisie est neutre dans ce conflit, comme la France depuis la chute du con de Sarko, et il est clair que sans les Berbères (qui ont fait allégeance aux forces du Parlement, mais uniquement pour des raisons stratégiques vu qu’ils sont confrontés aux forces du Congrès), le terrorisme serait bien plus présent en Tunisie qu’il ne l’est actuellement.
Les partisans de Kadhafi
ont définitivement disparu ! Il n’en reste plus qu’un seul… en France, ce pitoyable Hans Cany dans le rôle du veuf éploré.
En ce moment se déroule à Malte et à Rome des conversations entre les 2 camps « arabes » libyens avec USA, Russie, Italie et l’ONU. La France y est lamentablement absente. Il est vrai qu’après la merde qu’elle (Sarko) a foutue, sa présence n’est nullement souhaitée par les parties en conflit.