Nationalisme & Anarchie : pas d’incompatibilité, bien au contraire.
Qu’est-ce que la Nation ? Une chose est sure : ce n’est pas l’Etat qui désigne tout autre chose qui est une forme de gouvernance d’une Nation, qui peut prendre d’ailleurs plusieurs formes. Et la France les a presque toutes essayées. Le Nationalisme ne se préoccupe que de la Nation et de ce qui la constitue. Pas de l’Etat. Ce n’est que dans le fascisme que l’on peut parler d’Etat-Nation. Or le Nationalisme n’est pas forcément un fascisme, ce qui est notamment le cas du National-Anarchisme.
L’Anarchisme a d’ailleurs pour but de supprimer l’Etat, c'est-à-dire ce qui est à la base du fascisme.
Qu’est-ce que la Nation donc ? Ce n’est pas l’Etat donc ! C’est une entité constituée d’une ethnie (il peut y en avoir plusieurs, mais une est largement majoritaire), d’une culture (et elle unique), d’une Histoire (elle est unique et surtout commune, et, point essentiel ; FONDATRICE de cette Nation), d’une ou plusieurs religions liées par une philosophie de pensée commune les rendants compatibles, et de quelques autres ingrédients mineurs.
Nulle part n’apparaît l’Etat, mais si sous ses différentes formes, il jouera une rôle dans la formation de la Nation.
L’exemple le plus remarquable est l’Allemagne qui connu souvent à la fois, le Saint-Empire Romain Germanique, les Princes, les Habsbourgs et la Papauté comme Etat.
La France connu la royauté féodale, absolue (à partir des Bourbons), constitutionnelle (dernier temps de Louis XVI et Louis-Philippe), plusieurs Régence, 2 Empires, 5 Républiques, 1 Convention, 1 Directoire, 1 Consulat, 1 Etat Français et pour partie (Paris et peu de temps) la Commune qui est une gouvernance non étatique proche de l’Anarchie.
On a presque tout essayé en France. Et pourtant, la Nation française n’est l’œuvre d’aucuns de ces Etats en particulier. La Nation française est le fait d’une jeune fille de 19 ans bien connue des milieux nationalistes dont l’action provoqua l’émergence d’un sentiment d’appartenance commune populaire et national qui n’existait pas vraiment avant.
La Nation est un rempart protecteur pour le Peuple qui le constitue. Lénine assimila à tord la Nation a un opium du Peuple que la Religion est effectivement par contre. A cette époque, la Nation avait un gouvernement républicain bourgeois qui venait d’écraser la Commune et se servait certes du Nationalisme pour sa lutte capitaliste française contre l’impérialisme capitaliste allemand en 1914, mais ce fut un Nationalisme dévoyé comme il le fut souvent, que ce fut sous cette forme impérialiste bourgeoise, comme ce fut aussi le cas plus tard avec le fascisme.
Aujourd’hui où le capitalisme cosmopolite a remplacé le capitalisme national, le Nationalisme est même devenu un ennemi du capitalisme. Et par voie de conséquence, les ennemis du Nationalisme (comme les communistes) sont devenus des valets du capitalisme international.
L’Etat par contre, reste un instrument au service de la bourgeoisie, nationale hier, cosmopolite aujourd’hui. Il est toujours aussi néfaste malgré sa perte de substance au profit des institutions européistes. Le fiscalisme et la police de la pensée ont remplacé l’Armée et le Goupillon. Le Goupillon avait d’ailleurs été remplacé par le tablier maçonnique toujours bien en place puisque constitutif de la police de la pensée d’aujourd’hui.
On pouvait encore considérer l’Etat comme élément de défense de la Nation en 1914 ou en 1939 ; mais aujourd’hui l’Etat est devenu totalement et complètement nuisible à la Nation. Il n’est plus qu’un ramassis de bouffe-galette à l’Aquarium (l’Assemblée) qui ne représentent qu’eux-mêmes, un exécutif qui se fait dicter la Loi par les frangins d’un côté, les loubards de l’autre et Bruxelles par-dessus, et une administration fiscale tentaculaire qui en est réduite à raquetter ceux qui bossent pour engraisser les parasites cités ci-dessus par des Lois et décrets anti-nationaux de préférence étrangère.
Aujourd’hui, l’Etat est à détruire en priorité, et ce devrait être d’autant plus facile qu’il ne représente plus rien et ne peut même plus, vu l’abstention aux élections et le non respect des votes (2005), se dire démocrate.
L’Etat n’a jamais été aussi faible et n’a jamais été aussi fasciste (comme sous Vichy ; plus il est faible, plus il est fasciste pour donner le change et faire croire que…) ; et encore pas pour tout, et pour le reste plus pour très longtemps.
La détestation de l’Etat n’a jamais été aussi grande. Même Vichy, même dans les derniers temps n’était pas détesté à ce point ; rempart face aux bombardements alliés autant que face aux exigences de l’Occupant, seul le STO générait des mécontents qui rejoignaient le maquis qui aurait été vide sans cela. Aujourd’hui, la France est mure pour une Révolution, un « printemps » qui touche nombre de pays voisin et va forcément s’inviter ici. C’est inéluctable.
Le FN le redoute car le FN croit en l’Etat, veut en faire partie et si c’est le cas, poursuivra une politique tout aussi coûteuse pour le Peuple.
Nous sommes la seule alternative. Ceux qui en doute et ne nous soutiennent pas d’exposent à de graves mécomptes (racket des classes moyennes et de la tranche supérieure des pauvres par l’Etat et SDFisation des pauvres au profit des étrangers et de l’engraissement des riches et des politiciens corrompus). Les bourgeois ne seront pas épargnés pour leur tranche inférieure.
L’Etat est aujourd’hui devenu l’instrument du mondialisme pour détruire le Peuple et la Nation. Nous devons donc détruire cet Etat avant qu’il ne nous détruise.