Qu’est-ce que la Foi ?

Qu’est-ce que la Foi ?

Petite brochure de propagande pour débiles mentaux que l’on trouve dans les Eglises.

A l’intérieur, l’argumentaire pauvret ne concerne uniquement que ceux qui ont confondu Dieu et une assistante sociale et sont forcément déçus.

A l’intention des autres (car ceux qui précèdent sont aussi trop cons pour le niveau requis pour ce Blog), précisons que la perte de la Foi est à prendre comme une bonne nouvelle : la perte de la Foi : c’est le début, le commencement de la Raison ; c’est la fin d’un esclavage, c’est les écailles qui tombent des yeux !

En effet, le mot Foi a exactement la même racine étymologique que le mot fanatisme et ce n’est pas un hasard. C’est exactement la même chose !

Car si S^t-Paul a de très beaux textes sur la Foi, S^t-Ignace de Loyala (fondateur des Jésuites, Ordre de l’actuel Pape) pousse par contre le raisonnement jusque là, et très crûment. Celui qui me dira donc le contraire devrait donc quitter l’Eglise sur le champ.

Car avoir la Foi : c’est croire sans preuve ! Ce n’est donc pas logique, cartésien, ni scientifique. C’est totalement irrationnel !

Et évidemment, la brochure ne développe aucunement d’argumentaire « contre », et pour cause.

Quand à cette brochure là, elle est exactement pour ce que l’on appelle les « imbéciles heureux », les OBEY, les gens qui ne se posent pas (et n’ont pas envie, où n’en sont pas capables) de questions. Eh oui ! Être un OBEY c’est la voie facile pour le bonheur, comme ce fut la cas pour la Collaboration. Refuser d’être un OBEY, rentrer dans la Résistance, c’est allé au-devant des problèmes… comme Jésus en son temps d’ailleurs.

« C’est si bon de Croire » : notons que l’on trouve exactement le même discours à l’intention de ceux qui dans l’islamisme, vont se faire sauter avec une ceinture d’explosifs dans le metro.

Notez bien ce que je dis : il n’y a pas de degrés dans la croyance : soit on croit, soit on ne croit pas. Par contre, les degrés existent dans la Foi : c'est-à-dire que ça ne s’étale pas du croyant modéré au fanatique, mais du fanatique modéré au fanatique extrémiste. Tout croyant est par définition un fanatique !

Croire, c’est obéir (OBEY), avoir une morale d’esclave, être l’esclave de Dieu. Ce sont les mots de S^t-Ignace qui dit tout haut ce que S^t-Paul pensait déjà tout bas et apparaît en filigrane dans les Épîtres. Mais S^t-Ignace est aussi l’inventeur de la doctrine du « moindre mal » dans ses Exercices Spirituels, d’une démarche hypocrite et pragmatique qui sera souvent reprochée à l’Ordre, et parfois par l’Eglise elle-même, et le fera fréquemment interdire.

En fait, et c’est l’étonnant résultat auquel vont parvenir les Jésuites, c’est qu’à la forme supérieure de l’illogisme qu’est la Foi, il vont rajouter (c’est ce que l’on appelle un paradoxe) la forme supérieurement logique du pragmatisme : le cynisme. La démarche de Frédéric Nietzsche leur est exactement parallèle… en sens inverse, c’est là son génie.

On pourrait poursuivre la réflexion dans tout un tas de direction, mais ça dépendra lesquels seront choisies par les commentaires, s’il y en a (c’est peut-être aussi une des raisons de leur faible nombre : trop peur d’écrire une connerie et de se faire récurer le bulbe) ; je n’en retiendrais qu’une seule :

On connaît le caractère structurel pyramidal de toutes sociétés, quelque soit le critère utilisé ; on le retrouve bien évidemment dans les degrés de la Foi. Une base énorme de « modérés » et une pointe restreinte de « fanatiques ». Je veux simplement faire remarquer que la pointe, sa hauteur, son intensité dépend de la largeur de la base. Plus la base est large et importante, plus la pointe est haute et intense.

Alors que l’on arrête de nous bassiner avec le faux vrai argument du type : « le plus grand nombre des musulmans (valable pour les autres religions aussi mais comme c’est les musulmans qui nous font le plus chier, notamment avec leur halal épilatoire) est composé de modérés ». En reprenant notre pyramide, on aboutit en laissant se développer la base des « modérés »… à un poseur de bombe dans le métro. C’est imparable et inévitable, qu’on en prenne bien conscience. C’est plutôt du « principe de précaution » que l’on nous assène pour tout et n’importe quoi – mais pas pour ça – dont il faudrait plutôt s’inspirer : pas de musulmans en France, pas de Mohammed Merah !

En fait, j’ai plus d’estime pour un extrémiste, d’autant plus que l’on me classe souvent dans cette catégorie, que pour un modéré. « Modéré » à la même racine étymologique que mou.

Un « modéré » est le faux cul hypocrite qui pense la même chose que l’extrémiste mais n’a pas la courage, ce lâche, de faire ce que l’extrémiste fait. Il suffit d’ailleurs de discuter un peu avec un de ces soi-disant « modérés » pour s’apercevoir que sa modération, ça dépend pour quoi, et qu’il n’est guère difficile en trouvant le point faible de faire apparaître l’extrémiste. En paroles, en tout cas ; car si je combat ces extrémistes, je ne suis pas d’accord avec Manuel Valls et ce mou, ce Flamby, ce lâche de Hollande qui qualifient de « lâches » les attentats des islamistes. Le lâche, c’est le « modéré » qui n’ose pas en faire autant… mais en rêve.

Tant qu’ils se contenteront de seulement en rêver…