Psychanalyse de la drague
par Julie Couronne
De nos jours, le principal loisir auquel est censé s’adonner un jeune homme pubère est « la drague ». Autrefois, on disait « conter fleurette ». Mais notre époque, dans son goût infaillible pour la pire vulgarité, l’a remplacé par le mot « draguer » qui signifie « râcler les bas-fonds ». L’activité consiste, pour le jouvenceau, à tenir des propos mensongers à une jouvencelle avec laquelle il n’a d’autre intention que de copuler. Chacune des deux parties sait pertinemment à quoi s’en tenir, et en a souvent autant envie l’une que l’autre, mais au moins lors des prémices il est hors de question de le révéler. A la place le jeune homme est supposé feindre de se passionner pour la vie personnelle de la convoitée, et affecter de s’intéresser à toutes sortes d’activités culturelles pour bien montrer qu’il a une sensibilité. La jeune fille, qui n’est nullement dupe et a autant – sinon plus – envie de baiser que lui, doit bien se garder de le révéler et minauder un laps de temps raisonnable avant de céder aux avances de son galant pour – enfin! – se retrouver au lit avec lui.
Bref, un apprentissage de l’hypocrisie et une formation de caractère induisant qu’il est indispensable de mentir pour arriver à ses fins. Le garçon qui déclare carrément à la fille qu’il a tout simplement envie de baiser, c’est-à-dire qui dit la vérité, encourt le risque de se faire traiter de pervers, d’obsédé etc… ce qui est tout de même un comble dans une société qui se proclame sexuellement libérée. Pis encore, si dans un simple souci de logique une jeune femme acquiesce à cette demande sans se faire prier, elle va aussitôt récolter une réputation de « pute » – absurdement paradoxale quand on sait que ces dernières se font payer pour ça! – de la part des mâles qui, par ailleurs, se plaindront d’autres filles pour qui ils auront investi temps et argent sans arriver à leurs fins. On ne peut qu’être abasourdi par l’illogisme criant des articulations de cette occupation, la « drague », constituée exclusivement de contradictions, et pérennisée par la sottise masculine comme démontré dans la phrase précédente. Il est d’une éclatante évidence que si les gens baisaient d’abord, et discutaient ensuite, leurs sens apaisés par un roboratif orgasme mutuel ils n’éprouveraient plus le besoin de se mentir, et que les rapports entre sexes y gagneraient en clarté et en mutuelle compréhension. Et si l’un des deux, sitôt le coït accompli, se rhabillait et partait, l’autre saurait instantanément à quoi s’en tenir et ça éviterait nombre de désillusions génératrices de chagrins d’amour et de déchirements passionnels.
Il ne faut dès lors point s’étonner que les rapports sociaux soient essentiellement basés sur le mensonge et la tromperie. Dans la mesure où les démocraties libérales sont des sociétés marchandes – marchandages constants, non seulement de produits mais de soi-même, de ses compétences, de sa dignité – cela va de pair avec leurs principales activité, la vente (qu’il sagisse de produits ou de services – mandats politiques inclus) où la mystification du client (ou de l’électeur, donc) tient une part importante. Certes, un petit pourcentage de mensonge est nécessaire à la bonne vie en société : dire tout haut ce que l’on pense des gens que l’on croise rendrait rapidement l’existence de tous invivable. Mais la falsification des sentiments et des personnalités est, dans la drague, poussée à son paroxysme, elle en constitue même l’essence. Il y a quelque chose de fondamentalement malsain dans cet édifice d’afféteries, de faux-semblants et de feint respect dont on veut faire des jeunes gens l’occupation principale. Voila la façon des démocraties libérales de les préparer à leur vie d’adulte – et comme je viens de l’expliquer ce n’est pas par hasard. Et puisqu’il ne s’agit là, finalement, que de sexe, apparaît par contrecoup comme naturelle, saine et sincère cette activité si décriée par tant de monde qu’on se demande où elle recrute ses pourtant innombrables clients : la pornographie..
C’est pourquoi nous, Soeurs Aryennes, nous revendiquons pornographes en récusant la distinction communément et arbitrairement faite entre “érotisme” et “pornographie”, et ce pour la même raison que nous désavouons celle opérée à la Renaissance entre “artiste” et “artisan” : la seconde a entraîné la dévalorisation du travail manuel comme la première mène à celle de l’acte sexuel. Nous la considérons donc comme malsaine, ignominieuse et pernicieuse dans les deux cas. Il y a plus d’indignité à vendre son âme à une entreprise commerciale qu’à disposer orgasmiquement de son corps. De même, nous nous défendons de trouver un quelconque « abaissement » dans notre nudité ou nos jeux sexuels, alors que nous en voyons un dans les génuflexions chrétienne et mahométane.
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https://feminationalbolchevisme.wordpress.com/
Nota-Bene de Momo : il n’est pas dans nos habitudes de faire la promotion de la concurrence, surtout lorsqu’il s’agit des NB (Nationaux-Bolcheviques) ; mais dans cette famille politique au sein de laquelle nous trouvons Alain Soral qui n’est franchement pas un pote*, il y a un groupe de lesbienne-porno-SM (femmes dominatrices)** avec qui je suis en lien depuis des années maintenant. Ce n’est pas dans la page lien vu le porno et le fait que je suis loin de partager toutes leurs idées. Et je ne vous en ai pas parlé car vous n’avez pas pris votre carte, preuve de tout ce que vous perdez en ne la prenant pas, de l’existence de ce groupe qui s’est exilé en Allemagne vu la vision commune que nous avons que la France n’est plus qu’un pays de merde et de collabos, comme de l’existence de bien d’autres choses devenues par votre faute hors-sujet sur ce Blog.
Si je met en ligne leur article, c’est parce que la pertinence de la réflexion SEXPOL s’impose, ce qui est d’ailleurs surprenant pour des gens qui par antisémitisme n’ont aucune sympathie pour Wilhelm Reich… qui ne renierait pas ce texte… surtout qu’il est à l’origine d’une Révolution Sexuelle sans qui ce groupe n’existerait probablement pas (encore un paradoxe !).
C’est ce qui fait de ce groupe, il y a toujours des exceptions à la règle, le seul groupe NB qui soit intéressant.
En comparant avec mon ancienne et très brève partenaire du 8ème ESE, la porno-stalinienne Céline Bara, on a les poils en moins (hélas, je n’ai pas pu les convaincre que les poils féminins sont un élément indispensable du combat nationaliste… surtout en Germanie***) ; mais des reflexions intellectuelles et socio-psychologiques d’un niveau ô combien plus élevé que celui de celle qui s’est fait manipulée par le MIEL !****
* Schéma anti-Soral : http://antiintox.canalblog.com/archives/2014/04/14/29644277.html
http://antiintox.canalblog.com/archives/2014/11/15/30960447.html
Les liens entre NB et ND (Nationaux-Bolcheviques et Nationaux-Droitiers (dont le FN)...
... ne sont plus a démontrer. Vous verrez pas ça au 20 h chez Delahousse, bande de cons !
Le drôle de l'histoire, c'est d'entendre les FN dire que Femen, c'est des putes (entre-autre) alors que... M'enfin, comparées aux no-sex des Antigones, le FN c'est encore et toujours le grand écart !
**un porno parfois bien plus hard que celui de Céline Bara comme ce bukkake d’anthologie (par Mwa, la fille qui est sur l’affiche) que vous ne trouverez même pas sur you-porn. Prendre sa carte, tas de cons, prendre sa carte ! Pour ça aussi !
***par opposition aux gauloises romanisées qui s’épilaient déjà il y a 2.000 ans et voir aussi nos articles sur le sport en RDA : http://antiintox.canalblog.com/archives/2014/10/22/30788258.html
****http://poilagratter.over-blog.net/article-la-lettre-de-celine-bara-au-miel-108234826.html : j’ai appris par la suite qu’elle a approuvé cette censure… puis rompit avec nous. Retournée (comme une crêpe) par le Président du MIEL bien plus préoccupé de faire respecter avec PG l’OBEY de Boycott à notre encontre que de faire percer la Cause qu’ils n’hésitent pas (et ce n’est ni la 1ère fois, ni la dernière) à saboter. Le plus important pour eux n’est pas la percée de la Cause, mais l’OBEY à mon encontre ! Leur seul but est d’empêcher les filles de me rejoindre et avec PG, un cran de plus : les confiner dans un groupe d’où rien de sortira.